Il y a quelques temps déjà (6 ans ...) que j'avais écrit ce qui suit....
L' Artec SE 50I Référence".Il est pourtant assez connu dans le monde audiophile, et cela depuis les années 1990, que les productions Artec brillent en autres qualités et depuis leur naissance, par leur absence de coloration...

Rappelez-vous les critiques des ARTP 60 et 40...plus près de nous celles relatives aux 70 Évolution ainsi qu'au 70 Signature ou ES Signature, au 50 classe A tout transistors....
Avec le SE 50 i, l'écoute change...oui...Alors...dans quel domaine ?
Je n'avais pas pensé à employer de mot "magique", mais, tout compte fait, ce mot convient bien....même s'il peut-être considéré comme un peu exagéré, ou à tout le moins, manquant de précision pour qui lit ce post et n'entend pas fonctionner réellement l'appareil. 8)
Cependant, dans l'écoute de la musique, en particulier d'instruments acoustiques naturels (je vise en particulier le jazz et le classique), il ne se passe rien de mystérieux, d'occulte ou de surnaturel...nan, nan....le mot magique n'est donc pas à considérer dans ce sens...
Ce qui se passe, serait sans nul doute mieux caractérisé par les adjectifs "enchanteur, envoûtant, féerique"....

k:
Alors, pourquoi ? Que se passe-t-il ?
Non pas "de phénomène électronique" particuliers ou nouveaux (bande passante, ou dynamique, ou timbres...tout cela a été décrit à plusieurs reprises, tant pour les productions Artec, que pour d'excellents appareil tels que Jeff Rowland, Klinger Favre, Mcintosh, Goldmund, Cello...etc... qui jouent dans la même cour, ou à peu près...).
Je crois que ce qui se passe, c'est une transcription de la "matière" sonore, de la signature du violon, du violoncelle, du piano...de la voix humaine, de la viole de gambe...et même du clavecin, qui est sans doute mieux restituée...je ne sais si je parviens à décrire ou à vous transmettre mon ressenti à cet égard, lecteur du forum...la chose ne m'est pas aisée, car nous nous trouvons dans la nuance, et je ne souhaite pas sombrer dans le dithyrambe, dans l'apologie absolue...Il est difficile de caractériser le progrès intervenu par rapport à l'excellentissime série 70 !
Mais, à chercher les mots les plus justes et les plus vrais, les plus proches de ce qui se passe, ce qui permet de différencier ou plus simplement de caractériser, de cerner cet appareil, je crois bien que les vocables les plus appropriés vont être substance de la musique, corps des sons...matériau de la ligne sonore.

k:
Et du fait de la présence un peu plus réelle, palpable de ce que je qualifie de matière, l'impression d'une scène sonore plus étagée en profondeur, plus solidement scellée au sol, plus immuable se fait sentir....les enceintes s'effacent davantage ! Les différences entre enregistrements sont davantage encore mis en exergue...
L'adjectif "jouissif" a été employé...Oui...je dirais pour ma part jubilatoire, c'est à dire qui provoque une allégresse, une euphorie, une gaieté, une liesse tranquille. :ange:
Il est un domaine plus technique qu'il convient de ne pas passer sous silence. Lequel...?
Et bien, il apparaît que, bien que ne développant que 2 X 50 watts (au lieu de 2 X 70 W de la précédente série), ce 50 i est incontestablement plus à même de driver, de tenir des enceintes de moindre rendement...ce qui a pour heureux effet de le rendre plus polyvalent....Et c'est là un argument qui joue indubitablement en sa faveur !
Les proverbes sont souvent difficile à contredire...Sans doute parce qu'ils sont l'émanation de siècles de sagesse populaire....
Puissiez vous écouter de la musique par le truchement d'un aussi bon appareil, frères audiophiles, frères mélomanes...En effet, ne dit-on pas que "la Musique adoucie les moeurs" ?
Je n'ai pas eu ni le loisir ni le plaisir de me rendre à Denat depuis maintenant six ans...Et je sais que des pré amplis et des amplis de puissance séparés ont vu le jour depuis.
Si c'est dans le même veine...cela doit ne pas "être triste"....
Que conclure, sinon de dire merci et bravo au concepteur...!

k: